Le Festin

Project Info

Client 2022
Skills La Fin des Contes

Project Description

Le festin feat. Droogz Brigade

CREDITS :

Auteurs : Staff l’Instable , Rhama le Singe, Al’Tarba
Beat & mix : Al’Tarba
Mastering : Senbeï
Réalisation clip : Chaz & Skip (Visual Light)

LYRICS

Staff l’instable :
Je remercie l’Ours, sa peau me préserve du froid
Le conte est flou car les gens ne savent pas
Même si j’échoue j’veux tous vous voir témoigner
J’veillerais sur vous auprès des Dieux du Valhalla
Levez les bras, levez les armes, à mon signal à l’attaque
Avec moi Sad-Vice, avec moi Rhama, avec Al’Tarba
Détournez l’or mes canailles
Les gens me dévisagent dans les forêts comme un voyou
Je longe le rivage, trouve des corps dans le bayou
Et je vois des visages dans les objets, dans les cailloux, agnou
« Part, ne reste pas là, ou la vallée t’ensorcelle
Si tu veux t’en sortir, reste pas en son sein »
Tu parles sans savoir vieille.. avec quels démons je suis associé
Si t’as une maison de verre, ne joues pas avec les rochers
Au bout d’ma lance de fer, des dizaines de têtes embrochées
Les p’tits poissons d’eau claire se font bouffer par les brochets
Faut écouter sonner l’clochet
La légende s’opère, je ressens les membres fantômes
À présent mon frère, je pars au devant de cent hommes
L’hécatombe, les corps tombe, le sang jonche la terre
J’ai épargné une tête pour raconter l’homme au centaure

Refrain Al’Tarba
woo, chaque soir c’est le festin pour ma putain d’meute
ramène tipes egt intestins c’est le butin d’la meut
allume l’essence , ralkkum mes ses, allume lenssence boy
dans des parades immones les drogues montent et descendent
frère des ombres et des cendres, j’vais pas t’montrer l’exemple!

Rhama le singe :
Qui va déranger la fête, c’est déjà l’enfer sur nos feuilles, *
j’ai appris comment faire la guerre, je voulais me décoller la plèbe,
et je découpe tous les jours les Mc’s sous la douche.
On roule toujours pour Toulouse 31 ma couille, on couche tous ces clowns qui nous prenaient pour des fous, la route est cool quand je roule 12 bazoo par jours.
Oki doki les deux yeux couleur kaki, c’est rhama le monkey, on conquit le maquis.
Faut remplir le caddie, mon cerveau un taudis, une orange mécanique,
depuis tipeu j’ai agrandi ma toile, j’étais qu’un visage pâle et elle m’oubliera pas. Pas le temps de penser au Nicaragua je vois la concu qui avale comme des piranhas, qui peut raconter la fin de l’histoire on a aucun message on est comme coquillage. Ca va défourailler comme Nikita, je vis sous le village il y a que les journées qui passent. Je ne fais pas de sentiment, rempli mon grimoire pour tous mes raclos qui nage sur bateau pirate, je connais l’histoire c’est la bérézina on s’accroche au virage mais la route est si noire.

Al’tarba :
Arnaques etv faussaires dans mes contes et légendes
quand ils pendent les sorcières les démons les entendent
dans des parades immondes les drogues montent et descendent
frère des ombres et des cendres j’vais pas te montrer l’exemple
j’écris sur les mur du château de barbe bleue
Cendrillon prend Blanche Neige dans un bar de gueush
t’a mis la patate dans l’piège et ton âme se meure
et l’état voudrait te faire alors berbe le
le festin d’la meute j’biuffe la gratte comme Hendrix, chaque soir
j’m’allume la gueule comme dans l’clip de Kenrick Lamar
(la marée noire) monte comme la colère de ceux
qui virent le tonnerre de Zeus
dans les ovaires de dieu

Sad Vicious
Les 21 grammes que l’on perd quand on crève, ne crois pas que ce soit le poids de l’âme, c’est juste que ton sphincter se desserre et ta carcasse libère ce qu’il te reste de merde.
Ca va chier c’est sûr, il y a qu’à cravacher dur, s’accaparer des murs avant de caner déçu, le balafré aime bruler cette satanée laitue et crache des méduses. J’cassais des nuques dès le départ, pour parler j’écluse elle a palpé mes burnes, j’ ai empoigné son cul mais hélas, il n’y a pas eu de collision entre Mars et Vénus, l’univers est macabre, je l’ai vu j’avais fait que 4 fois le tour de cette fidèle étoile. Rivière de Magma, le cri de guerre c’est Dac dac! je digère mes chats noirs et kick tel un mage.
Conjure possessions, sortilèges on te montre une somptueuse collection d’opinel, le sexe et la mort l’obsession quotidienne, sur le terreau du vice les démons prolifèrent, et c’est puant, quand ça tourne au vinaigre sois prudent, de fourbes chimères poussent des hurlements de loups solitaires, avec les os de vipères je fais des cure-dents. Des vampires au crocs gilette exultent en buvant du sang et tu demandes une ambulance d’urgence, quand la bolivienne est fulgurante. Dans cette sombre forêt faut du plomb pour vos binettes, j’ai le flow chevrotine, depuis des temps immémoriaux je vis dans l’indicible, je fais pas de fantaisies, je suis dans l’horreur cosmique.